A propos
Bienvenue à la Berhaudière !
Je suis Aline, je serais ravie de vous présenter notre lieu de vie et de travail, nos animaux et notre environnement.
La Berhaudière abrite notre famille (Olivier, moi-même et nos deux enfants) depuis 2020. C’était la ferme d’origine des grands-parents d’Olivier.
Olivier : Il a toujours rêvé d’être agriculteur, et s’est installé en 2005, à la suite d’un tiers, au lieu-dit le Haut Chanclin. Il a reprit un troupeau laitier, et construit ses bâtiments d’élevage avec l’aide de son père.
Aline : Je suis normande, arrivée en Bretagne en 2000. Après plusieurs emplois en lien avec l’agriculture, je m’installe en GAEC, en 2007, sur une ferme laitière. Puis je rencontre Olivier, nos enfants arrivent, je prends alors la décision de sortir du GAEC. Je suis à un tournant (la quarantaine !!) : dans quoi repartir ? Le métier me plait, mais je souhaite le vivre autrement ; prendre le temps, voir du monde, transmettre mes passions et mes valeurs. Je recrée alors un petit élevage allaitant et développe une ferme pédagogique sur une partie des terres exploitées par Olivier, à la Berhaudière.
La ferme : 2 sites, distants d’un kilomètre
- La ferme laitière de Chanclin : environ 55 ha morcelés, en prairies et légumineuses, maïs et mélange céréalier ; 55 vaches et la suite menées en bio depuis 2015, plusieurs races (Holsteins, Normandes, Brunes des alpes et Froment du Léon)
- La ferme allaitante et pédagogique de la Berhaudière : sur 15 ha de prairies en bio, un troupeau de 10 vaches armoricaines, et de bœufs. Egalement sur place, des poules pondeuses, des oies, des brebis, un âne…
- Les 2 sites se trouvent sur la commune d’Acigné à moins de 15 minutes de Rennes.
Vive les races anciennes !
L’armoricaine est une race bovine locale qui a bien failli disparaître : trop petite, trop rustique, elle n’est plus à la mode quand les grandes races bouchères (limousine, charolaise…) se développent.
On ne recense plus que 47 vaches armoricaines en 1981 ! La sauvegarde se met en place, l’effectif remonte doucement, en 2020 on compte 669 femelles. On redécouvre ses innombrables qualités : facile à élever, maternelle et de bon caractère, elle possède de réelles qualités bouchères ; sa viande est savoureuse et persillée, digne des plus grandes tables étoilées !
Vive l’herbe paturée !
L’herbe, c’est la vie ! (enfin, pour les herbivores ! ) Pour le troupeau allaitant, ici, c’est le plat unique. Il est mené en pâturage tournant dynamique : fil avant, fil arrière déplacé tous les jours. L’intérêt : de l’herbe fraîche au quotidien, un sol qui ne s’abîme pas, une croissance optimisée. Les retours dans les paddocks sont en moyenne tous les 2 mois (herbe fournie, pas trop riche). L’hiver, le foin est mis à disposition dans la stabulation.
Vive les petites bêtes sauvages !
15 ha d’herbe conduites en bio, un ruisseau qui traverse tous les champs, des sources d’eau permanentes, des kms de haies anciennes ou nouvelles qui nous permettent de nous chauffer l’hiver (comme on dit, avec le bois, on se chauffe 3 fois : quand on le coupe, quand on le range, et quand on le brûle ! ) ; forcément, il y a du monde là-dedans !
Des insectes aux oiseaux en passant par les écureuils, les renards, les blaireaux et autres ragondins…tout le monde trouve sa place.
Vive le Gallo !
Pourquoi « les genissons dans l’courtil ! » ? autrement dit : les génisses (ou petits veaux) dans le champ !
Clin d’oeil au « Pépé » d’Olivier, qui s’amusait à appeler ses petits-enfants « les genissons » et leur disait de se défouler dehors… en parlant gallo, bien sûr ! Notre ferme familiale est la continuité d’une histoire et de valeurs transmises : paysannerie, identité locale… le parlé gallo en fait partie.
Et dans la presse…
https://www.ouest-france.fr/bretagne/acigne-35690/la-transition-a-attire-du-monde-samedi-ea730294-b0a1-4750-b767-6332f9eed021